Des pieux usés par les eaux d’un étang.
Un étang proche de Montpellier, un havre de paix. Les pieux, enfoncés depuis des années dans un fond mouvant, et qui forment une verticalité sur une étendue d’eau, des eaux qui , inlassablement, les rongent, les inclinent un peu plus à chaque saison. C’est un endroit que j’affectionne, où plus d’une fois j’ai failli finir à l’eau, où l’on peut se poser et ne rien faire, juste attendre que la lumière arrive, que le vent se lève, et que quelques nuages complètent le tableau si cela est possible. Le début des poses longues, avec toujours un Sigma 10-20 mm et le Pentax K5, un filtre ND pour allonger le temps d’exposition, un endroit où je retourne souvent pour essayer de trouver une nouvelle photo à faire.